"Thierry Ibert, Un trait de Maître Marseillais d’origine, Thierry Ibert découvre une nouvelle vocation de peintre, après avoir été photographe(il a publié son premier livre avec l'auteur Tahar Ben Jelloun, Marseille, comme un matin d'insomnie, en 1986). Poussé par une pulsion vitale, la peinture emplit désormais son quotidien. Sa créativité se nourrit des grands peintres, Picasso, Matisse, qui instillent leur influence tout en finesse, pour révéler une empreinte toute personnelle. Thierry Ibert confesse également son admiration pour le mouvement Die Brücke, formé en 1905, en Allemagne, regroupant des peintres expressionnistes de l’entre-deux guerres, comme Emil Nolde et Ernst Ludwig Kirchner. Son maître à penser demeure incontestablement Georges Rouault, artiste français lié au fauvisme, qui souligne ses sujets, à l’aide de coups de pinceaux noirs et épais, tout comme Thierry Ibert, qui utilise peinture et encre de Chine pour marquer les contours. Thierry Ibert a exposé au Grand Palais en 2017, 2018 et 2019, dans le cadre du salon Art Capital à Paris. Ma Gallery lui a consacré une exposition en janvier 2019 et à Carry-Le-Rouet en septembre 2019. Thierry Ibert a exposé pour la première fois au Sm’art d’Aix, du 16 au 20 mai 2019 avec Ma Gallery également."
Texte publié dans https://www.thierryibert.com/portfolio
Thierry, mon ami peintre
J'ai rencontré Thierry, à plusieurs reprises, lors des One Shot organisés par Didier Costeja au CSC Roy d'Espagne, à Marseille. Il s'agit d'un lieu d'exposition et de entre artistes et avec le public. Depuis, nous communiquons beaucoup sur Facebook. Thierry est probablement mon fan n°1 ! Il est d'une bienveillance et d'un enthousiasme constants. C'est un bonheur de recevoir ses commentaires lorsque je poste un nouveau tableau. Il se manifeste très rapidement et, surtout, très chaleureusement. Thierry est un motivateur, pour moi, comme pour beaucoup d'autres artistes que l'on côtoie.
Thierry en visite à mon expo au "Roy d'Espagne", en mars 2019
Dans la peinture de Thierry, je retrouve le goût commun pour les contours noirs, les couleurs vives et la thématique récurrente de la mer. Il en parle ainsi, dans une belle métaphore filée : "Après des années passées derrière l’objectif, la peinture est l’histoire de ma réinvention. Esquisser est devenu pour moi un mouvement si naturel, si spontané, que la toile blanche n’est jamais source d’angoisse : la couleur vient toujours instinctivement la recouvrir. La toile blanche devient alors une voile tendue vers un horizon qui reste à écrire, un champ des possibles, que je me plais à explorer à bord de mon bateau imaginaire, en espérant que ces flots colorés invitent ceux qui les observent à voyager, eux aussi, à l’intérieur d’eux-mêmes."
Sa peinture m'apaise car, contrairement à mes enchevêtrements de lignes, de motifs, de couleurs..., ses tableaux exposent paisiblement un ou deux éléments qui se détachent d'un fond de couleurs. Voici quelques tableaux paradigmatiques de son style :
« Horizon à la voile »
huile sur papier 15p (50x65)
"Quand la mer ressemble à la prairie"
huile sur papier 15p (50x65)
« Vogue le petit voilier »
huile sur papier 15p (50x65)
Outre le thème de la mer, Thierry fixe également l'expression des visages. Voici une galerie de ses portraits réalisés à l'huile sur papier :
Parfois, les représentations des visages ressemblent à des masques et renvoient ainsi à l'art brut, primitif, comme sa peinture ci-dessous :
« Le dernier masque »
pastel sur papier 15p (50x65)
Thierry s'est essayé récemment à la linogravure. Voici ses premiers résultats (encore des masques ?) de cette expérience réalisés à l'atelier de Vincent Tavernier :
Le grand projet !
Il y a quelques mois, Thierry avait évoqué, avec enthousiasme et conviction, un projet qui le tenait à cœur. Pour vous, je lui ai demandé s'il voulait bien en dire davantage. Voici sa réponse :
"Ouiii bien sûr qu’on peut parler de notre projet que nous avons avec Frédérique Malgoire ; c’est un projet pour la fin de l’année (selon le Covid). Il sera composé sur un plateau de 300 m2 situé à la Rouvière, quartier Sud de Marseille (la plus grande copropriété de France : 8000 habitants), dans son centre commercial... Ce local sera divisé en une grande galerie d’art, une dizaine d’ateliers/galeries pour artistes, un espace pour donner des cours, et un salon de thé (pour que public et artistes soient en relation). Voilà pour le projet".
"Et les expositions, qu'en est-il ?" lui ai-je demandé également. Sa réponse :
"... Moi, de mon côté, j’avais des expos prévues pour le début des mois de septembre / octobre mais elles ont toutes été annulées pour cause de Covid mais normalement je serai présent pour « Art Capital » à Paris...
La situation de Thierry rejoint celles de la plupart des artistes actuellement. Je suis moi-même dans ce cas, comme vous le savez ; expos reportées on ne sait quand ou annulées...
Je souhaite plein de succès au "grand projet" de mon ami Thierry.
Si vous souhaitez communiquer avec lui ou en savoir d'avantage sur sa peinture, voici son contact : https://www.thierryibert.com/
Si vous avez aimé cet article, la peinture de Thierry, ou si vous avez une autre idée à exprimer, n'hésitez pas à laisser un commentaire ci-dessous. Merci !
Ma version hommage de la montagne de Thierry Ibert.
Il a bien fallu que l'on s'y mette à trois pour vous concocter une carte de voeux pour le nouvel an (vol). "Demain est une promesse."
De la part de Tahar Mazouz, Thierry Ibert et René Magritte
Cher Tahar, j'ai enfin réussi à entrer dans l'espace de réponse des commentaires... Je viens te dire que Thierry Ibert est un grand artiste et je comprends que tu aies été inspiré par ses créations. Il m'arrive de passer de longs moments à regarder ses toiles sur FB, Je m'identifie à celles qui sont très colorées. J'ai alors l'impression de prendre un bain de soleil - énergisant.
J'ai beaucoup apprécié la patte de Thierry Ibert, avec une affection toute particulière pour sa revue africaine, qui oscille entre masques de sorciers et scarification en linogravure, et je me suis déjà inspiré pour mon prochain décalage.